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Les signatures des ex-conseillers présidentiels en débat : la mise en garde de Pascal Adrien

Photo du rédacteur: Amitié FMAmitié FM

Pascal Adrien, membre fondateur du Mouvement National pour la Transparence et signataire de l'Accord du 21 décembre, a émis une déclaration concernant la légitimité des anciens conseillers présidentiels Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire. Alors que ces derniers font l'objet d'une enquête judiciaire liée à une accusation de corruption, Adrien souligne que leur rôle au sein du Conseil Présidentiel de Transition ne doit plus être reconnu. « Il est entendu que l'article 2 du décret du 12 avril 2024 leur enlève le statut de membre du Conseil Présidentiel en raison de la poursuite pénale dont ils font l'objet », rappelle-t-il fermement.


Selon Adrien, « tout document signé par ces trois concernés après leur inculpation ne saurait engager que leur personne ». Cette mise en garde vise à éviter que l'État ne soit compromis par les actions de ces conseillers, dont les signatures sont désormais dissociées de la représentation officielle. Adrien croit que toute tentative de ces anciens conseillers d'agir au nom du Conseil pourrait être perçue comme une usurpation de titre, exposant ainsi les intéressés à des poursuites pénales. « Toute tentative de la part de ces trois anciens Conseillers-Présidents d'engager l'État pourra être assimilée à un cas flagrant d'usurpation de titre avec toutes les conséquences pénales y relatives », ajoute-t-il, appuyant l'urgence d'une vigilance institutionnelle.


Cette situation appelle également à la prudence de la part des dirigeants actuels, à savoir le président Leslie Voltaire et le Premier ministre Garry Conille. M. Adrien leur adresse un message sans équivoque : « Le Président Leslie Voltaire et le Premier Ministre Garry Conille doivent éviter de se faire complices de toute velléité d’usurpation de titre en garantissant l’application de l’article 2 du décret du 12 avril 2024 portant création du Conseil Présidentiel de Transition ». Pour Adrien, ces dirigeants ont la responsabilité de préserver l’intégrité du Conseil et de s'assurer que l'État ne soit pas impliqué indirectement dans des actes illégitimes.


S'il souhaite aux anciens conseillers du Conseil Présidentiel de Transition « bon succès dans le processus de la défense de leur honneur », Pascale Adrien demeure intransigeant sur la nécessité d’une justice impartiale. « Que la Justice triomphe, sans état d'âme ! » conclut-il, réaffirmant l'importance de laisser le processus judiciaire se dérouler sans interférence.

PLR

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