Face à une crise sans égal, les signataires de l'Accord du 21 décembre ont récemment réitéré, dans une note, leur détermination à encourager le dialogue pour établir une gouvernance inclusive. Dans ces temps sombres, leur engagement à rechercher des solutions pacifiques est plus vital que jamais.
Selon le communiqué, les gangs armés, soutenus par des entités inconnues, sèment actuellement la terreur dans nos rues. L'insécurité est omniprésente, laissant nos citoyens impuissants et nos forces de l'ordre incapables de contrôler la situation. Les crimes, tels que les enlèvements et les extorsions, font désormais partie de la vie quotidienne de nombreux Haïtiens. Les attaques contre des infrastructures clés, comme les aéroports et les prisons, soulignent l'extrême violence de ce qui ressemble à du terrorisme organisé.
Bien que cette situation soit désolante, elle n'est pas étonnante. Nos dirigeants politiques n'ont pas réussi à mettre leurs différends de côté pour affronter ensemble cette crise. Les appels au dialogue du Premier Ministre Ariel Henry sont tombés dans l'oreille d'un sourd, et les efforts de compromis du gouvernement et de ses alliés n'ont pas conduit à une solution consensuelle, poursuit la note.
Aujourd'hui, les membres de l'Accord du 21 décembre s'engagent à changer le cours des choses. Ils sont convaincus qu'il est possible de trouver une solution qui n'exclut personne.
Pour atteindre cet objectif, ils ont proposé plusieurs actions, notamment le déploiement d'une mission multinationale de soutien à la sécurité, la création d'un conseil présidentiel de 5 membres, la nomination du Président de la Cour de Cassation en tant que président par intérim, le retour du Premier Ministre Ariel Henry et la formation d'un gouvernement d'unité nationale.
Ce gouvernement aurait pour mission de rétablir la sécurité, de créer un Comité Électoral Provisoire impartial, de superviser le processus de réforme constitutionnelle et d'organiser des élections.
Alors que notre pays est à un croisement décisif, nous devons faire un choix : céder à la peur ou nous unir pour créer un avenir meilleur ? Les signataires de l'Accord du 21 décembre croient fermement en la deuxième option et invitent tous les Haïtiens à soutenir ces initiatives pour le bien de notre nation.
Fritz Laventure
Comments