Les États membres s'apprêtent à élire un nouveau secrétaire général pour l'OEA ce 10 mars

L'Organisation des États Américains (OEA) se prépare à élire un nouveau secrétaire général lors de sa cinquante-sixième session extraordinaire, prévue le 10 mars 2025 à Washington, D.C. Cette élection revêt une importance particulière, car elle déterminera la direction future de l'organisation régionale, après le départ de Luis Almagro, en poste depuis 2015.

Le premier candidat en lice, l'ambassadeur Albert Ramdin se distingue par une carrière diplomatique riche et variée. Originaire du Suriname, il a occupé des postes stratégiques au sein du gouvernement et d’organisations internationales. Actuellement ministre des Affaires étrangères, il est reconnu pour son engagement en faveur du développement régional et de la coopération multilatérale. Il a également joué un rôle clé dans l'établissement du premier dialogue entre le secteur privé et le Conseil permanent de l’OEA, une initiative qui renforce son profil en tant que candidat sérieux à cette élection.

De son côté, l'ambassadeur Rubén Ramírez Lezcano, deuxième candidat, ministre des Affaires étrangères du Paraguay, présente également une candidature solide. Économiste de formation, diplômé de l’Université de Buenos Aires et de la Sorbonne, il possède une longue expérience diplomatique et a occupé plusieurs postes clés dans des ambassades et institutions internationales. Son expertise en politique économique et son passage à la Banque de développement de l’Amérique latine (CAF) constituent des atouts importants pour la gestion des enjeux financiers et structurels auxquels l’OEA est confrontée.

L’élection à venir mobilise l’attention des États membres, dont les ministres des Affaires étrangères qui prendront part au vote. Haïti, représenté par une délégation de cadres conduite par le ministre des Affaires étrangères, Jean Victor Harvel Jean-Baptiste, participera activement aux discussions, conscient des implications de ce choix sur l’avenir de l’organisation et son rôle en Amérique latine et dans les Caraïbes. Le nouveau secrétaire général devra renforcer la cohésion régionale et relever les défis de gouvernance qui persistent au sein de l’OEA, tout en adaptant l’organisation aux réalités politiques et économiques actuelles.

PLR