Le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA) appelle à un engagement accru en faveur d’Haïti

Le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Albert Ramdin, appelle à un engagement accru en faveur d’Haïti, miné par la violence des gangs et plongé dans une grave crise politique, sécuritaire et humanitaire.

Pays le plus pauvre des Amériques, Haïti fait face depuis des années aux exactions de groupes criminels responsables de meurtres, viols, pillages et enlèvements.

La situation s’est aggravée début 2024 avec des attaques massives contre des infrastructures essentielles, entraînant la démission du Premier ministre Ariel Henry et la mise en place d’un Conseil présidentiel de transition, chargé d’organiser des élections d’ici février 2026.

Malgré la mission internationale de sécurité menée par le Kenya et soutenue par l’ONU, les résultats restent limités faute de moyens.

L’OEA propose une feuille de route centrée sur la sécurité et appelle ses États membres à fournir un soutien financier concret.

Plus de 3.000 personnes ont été tuées au premier semestre 2025, tandis que près de la moitié des Haïtiens souffrent d’insécurité alimentaire.