"Le Premier ministre haïtien Ariel Henry a accepté d'organiser des élections générales dans son pays en crise au plus tard le 31 août 2025, a annoncé mercredi la Communauté des Caraïbes alors que les dirigeants terminaient un sommet en Guyane", rapporte un article du Miami Herald paru ce mercredi 28 février.
Cette position avancée par le chef du gouvernement haïtien à la CARICOM a été applaudie par la Premier ministre des Bahamas, Philip Davis. De son avis, c'est un pas important dans la bonne direction en vue de la restauration du gouvernement constitutionnel et de l'autorité en Haïti.
Appel aux acteurs haïtiens
Toujours dans l'esprit de l'engagement pris par Ariel Henry, son homologue Philip Davis a appelé, au nom de la CARICOM, tous les dirigeants d'Haïti, y compris le gouvernement actuel, « à s'asseoir pour faire les concessions nécessaires pour parvenir à une résolution » de l'impasse politique.
Tous Unis derrière Haïti
Les membres du bloc régional ont déclaré avoir passé plus de 25 heures sur trois jours à discuter de la crise haïtienne, avec des partenaires internationaux parmi lesquels les États-Unis, le Canada, la France, le Royaume-Uni, le Brésil et l'ONU, se joignant aux dirigeants de l'organisation composée de 15 membres.
« Nous avons eu des discussions franches et approfondies sur la situation en Haïti. Nous sommes profondément préoccupés par la détérioration continue de la situation sécuritaire, humanitaire et politique en Haïti et, plus important encore, par le retard persistant dans la sortie de l'impasse politique qui a bloqué la possibilité d'élections libres et équitables", a souligné Philip Davis.
PLR
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