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Le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes exige justice et réparation pour l'adolescente haïtienne de 14 ans, violée par un agent dominicain de la migration

Photo du rédacteur: Amitié FMAmitié FM

Le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes ( MCFDF), a réagi ce dimanche à la suite du viol de l'adolescente haïtienne de 14 ans par un agent dominicain de la migration, le 5 avril dernier, dans la province de la Altagracia.


Dans une note ce dimanche 14 avril 2024, le MCFDF se dit consterné par la nouvelle de ce viol, rappelant celui de Stephy Graph, par un agent d'immigration dominicain, affecté à l'Aéroport International de Las Americas ( AILA).


Après que la Chancellerie haïtienne a passé des instructions à la Représentation diplomatique d'Haïti en République dominicaine pour assister l'adolescente victime, le MCFDF publie une note pour condamner ce qu'elle appelle une " grave atteinte à la dignité humaine ", tout en exigeant que justice et réparation soient rendues à la victime.


Selon le ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes, cet acte commis par un agent dominicain de la migration ne doit pas rester impuni. " Il faut que des mesures drastiques soient prises par les autorités dominicaines afin de mettre un frein à ces actes de viols et d'agressions sexuels en série perpétrés à l'encontre de nos femmes et filles haïtiennes chez eux", déclare-t-il.


Le MCFDF a profité par ailleurs pour demander aux autorités de respecter et de faire respecter scrupuleusement les droits des haïtiens et haïtiennes trop souvent bafoués. Le droit à l'intégrité et à la dignité humaine est inaliénable, en aucun cas, personne ne peut s'arroger le droit de violer, piétiner ce droit comme bon lui semble, lit-on dans la note.


L'adolescente de 14 ans a été violée, après que des agents encagoulés de la Direction Générale de la Migration (DGM), se sont introduits par effraction dans son domicile en absence de ses parents. Le violeur ainsi que les autres agents qui l'accompagnaient ont prétexté effectuer un contrôle de document, alors qu'ils faisaient du porte-à-porte à l'aube dans le quartier où vivait la victime pour extorquer de l'argent aux Haïtiens sans papiers.

Ralph Thierry Cadet

Radio Amitié 104.7 FM

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