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Le Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés appelle à des sanctions sévères contre l'agent de la migration dominicaine auteur du viol contre la fillette haïtienne de 14 ans

Photo du rédacteur: Amitié FMAmitié FM

S'insurgeant contre le viol de l'adolescente haïtienne de 14 ans le vendredi 5 avril dernier, le Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés ( GARR), dans une note rendue publique ce lundi, appelle à des sanctions sévères contre l'agent de la migration dominicaine auteur de l'acte.


Depuis le viol de cette fillette haïtienne de 14 ans, des voix se sont élevées tant en Haïti qu'en République dominicaine pour condamner une grave violation de la dignité humaine. La Chancellerie haïtienne a exprimé son indignation dans un communiqué en date du vendredi 12 avril 2024. Le ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes ( MCFDF), qui se dit consterné par ce viol, a exigé justice et réparation pour la victime, dans une note parue le dimanche 14 avril 2024.


Dans le communiqué de presse publié par le Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés ( GARR) ce lundi, l'Organisation qui défend le droit des migrants haïtiens en terre voisine, a rappelé que ces pratiques honteuses, infâmes exercées par les agents de la Direction générale de la Migration dominicaine ( DGM), le vendredi 5 avril 2024, sont monnaies courantes. Le GARR se réfère au viol spectaculaire qui a été perpétré par un agent dominicain au sein d'un aéroport international sur la ressortissante haïtienne Stephy Graph Cadichon, en présence même de son fils de quatre ans.


Le GARR dit recevoir fort souvent des témoignages de migrantes haïtiennes, dont des femmes enceintes, qui confient avoir subi de viol de la part des agents de la migration dominicaine.


Malgré les appels répétés d'Amnesty international, des Nations Unies et de tant d'autres institutions pour forcer la République dominicaine à respecter les Droits des migrants haïtiens et de cesser les pratiques racistes et xénophobes exercées à leur égard, les agents de la DGM s'entêtent à reproduire les mêmes actes en toute impunité, souligne le GARR dans cette note dénonçant des traitements inhumains qui sont inacceptables.


À propos des faits, le GARR a indiqué que Santiago Molina, un responsable de la Commission nationale des droits de l'homme de la République dominicaine ( CNDG-RD), a déclaré sur la Chaîne 11 de Telesistema que la fillette haïtienne a été violée à Villa Plywood, Veròn, Punta Cana, lors d'une opération de la migration réalisée le vendredi 5 avril vers 3h du matin jusqu'à l'aube.

Ralph Thierry Cadet

Radio Amitié 104.7 FM

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