Une crise caractérisée par l'instabilité politique, les difficultés économiques et la violence des gangs. Les obstacles à l'accès humanitaire compliquent les efforts d'assistance à la population, aggravant ainsi la situation de l'insécurité alimentaire.
Le Conseil a fermement condamné les actes criminels, y compris les récents meurtres de 207 personnes dans le quartier de Wharf Jérémie, et a appelé à un renforcement de la police nationale haïtienne par le biais de la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MSS).
Les membres ont également mis en avant l'augmentation préoccupante des abus envers les enfants, insistant sur la nécessité de protéger cette population vulnérable. Ils ont exigé la cessation immédiate des violences perpétrées par les gangs et un accès humanitaire sûr. De plus, ils ont déploré le manque de progression dans le rétablissement des institutions démocratiques, soulignant l'importance d'un processus politique inclusif, d'élections libres et régulières, et de l'engagement de toutes les parties concernées.
Le Conseil a aussi exprimé des inquiétudes quant au trafic illicite d'armes qui alimente la violence en Haïti, appelant les États membres à se conformer à l'embargo sur les armes et à en renforcer l'application. Ils ont manifesté leur intention d'imposer des sanctions contre ceux qui compromettent la stabilité du pays. Enfin, ils ont salué les initiatives du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti ainsi que le rôle de la CARICOM dans la recherche de solutions à la crise haïtienne.
F.L.
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