La restauration en date du 7 décembre marque un événement historique après cinq années de restauration suite à l'incendie de 2019. Plus de 40 chefs d'État et dignitaires, dont Donald Trump et Volodymyr Zelensky, sont présents pour célébrer cet acte symbolique, remettant ainsi la France sous les projecteurs mondiaux. La présence de Trump, qui a effectué son premier voyage à l'étranger depuis son élection, soulève des enjeux diplomatiques, surtout avec Emmanuel Macron, qui doit gérer une relation complexe avec le président états-unien. Leur première rencontre avait été chaleureuse, mais des tensions ont émergé ultérieurement, notamment sur des critiques concernant l'OTAN.
Le programme des festivités comprenait une allocution de Macron, un office religieux avec 1 500 invités, et deux messes publiques le lendemain. La cathédrale, reconstruite selon les plans d'Eugène Viollet-Le-Duc, présente une nouvelle luminosité intérieure, promettant aux invités une expérience inédite. Philippe Jost, responsable du chantier, exprime sa fierté pour cette réalisation collective qui valorise la France.
L'absence d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, est notable, signalant des tensions avec la France concernant un récent accord commercial. La journée a été conclue par un dîner à l'Élysée, où les discussions allaient au-delà de la seule restauration de Notre-Dame.
Cet événement s'inscrit dans une série d'initiatives visant à renforcer la position de la France sur la scène internationale, à l'instar des Jeux Olympiques de Paris.
PLR
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