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La Faculté des Sciences Humaines appelle toutes les couches et acteurs de la société " à se ressaisir" face à la grave crise que connait le pays

Face à la crise actuelle en Haïti, le Conseil de coordination de la Faculté des Sciences humaines ( FASCH), dans une note datée du lundi 8 avril 2024, appelle toutes les couches et acteurs de la société à se ressaisir, pour évaluer sereinement la situation désastreuse dans laquelle se trouve le pays. Tout en condamnant les cas de pillage et de saccage d'institutions dans le pays, elle appelle à mettre de côté les pratiques de violences expéditives et destructrices comme forme d'action.


Dans la note de conjoncture publiée le lundi 8 avril écoulé, la FASCH qui exprime sa grande préoccupation face à la situation "grave et chaotique" que connait le pays depuis le 29 février 2024, dénonce " le pillage, et dans certains cas, l'incendie de facultés, d'écoles et d'institutions culturelles importantes du pays comme par exemple la Faculté d'Agronomie et de Médecine Vétérinaire ( FAMV), la Faculté des Sciences ( FDS), l'École Normale Supérieure ( ENS), l'École nationale des arts ( ENARTS), l'École professionnelle J.B Damier, la Bibliothèque nationale d'Haïti ( BNH), le Collège Bird et le Petit séminaire Collège Saint-Martial, ainsi que la Bibliothèque de cette institution qui fournisse de notables services aux étudiants mémorants et chercheurs".


Cette entité de l'Université d'État d'Haïti dans cette note, lance appelle toutes les couches et acteurs de la société haïtienne à se ressaisir, " à évaluer sereinement la situation désastreuse dans laquelle se retrouve le pays et à mettre de côté les pratiques de violences expéditives et destructrices comme forme d'action".


En effet, la situation de violence " meurtrière et destructrice" touchant les institutions de savoir du pays, et d'autres entreprises en Haïti, a déjà forcé des couches importantes de la population à se déplacer, alors que parallèlement on constate " une augmentation des problèmes psychologiques et psychiatriques, une pénurie de médicaments de base, et le non-fonctionnement des institutions de santé, et autres", détaille la note.


Par sa position, la Faculté des Sciences Humaines rejoint le Rectorat de l'Université d'État d'Haïti ( UEH), qui a déjà, à plusieurs reprises, condamné la violence des gangs armés en Haïti. C'est aussi le cas du ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle ( MENFO), qui ne cesse d'appeler à la protection des centres d'éducation dans le pays, y compris les établissements scolaires.

RTC

Radio Amitié 104.7 FM

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