
La Cour suprême des États-Unis a rejeté ce mercredi la demande de l’administration Trump visant à suspendre près de deux milliards de dollars d’aide étrangère. Cette décision, prise à une majorité de cinq voix contre quatre, marque un revers pour le président républicain qui cherche à réduire les dépenses publiques. L’ordonnance de la Cour n’a pas été signée, une pratique courante pour ce type de requêtes urgentes, et elle souligne que le juge de première instance devra préciser les obligations du gouvernement en matière de versements.
Donald Trump avait fait de la réduction des dépenses fédérales une priorité, arguant que l’aide étrangère devait être réévaluée dans un contexte budgétaire tendu. Cependant, le tribunal inférieur avait précédemment ordonné la reprise des paiements, estimant que ces fonds étaient essentiels à la stabilité économique et humanitaire de plusieurs pays en difficulté. L’administration Trump avait alors porté l’affaire devant la Cour suprême, espérant un gel immédiat des allocations prévues.
Les juges ont finalement décidé de maintenir l’aide en cours, prenant en compte l’impact qu’une suspension aurait sur les bénéficiaires à l’étranger. Selon les experts, ces fonds soutiennent des millions de personnes vivant dans des pays confrontés à l’extrême pauvreté, des crises humanitaires et des conflits. Pour de nombreux observateurs, cette décision réaffirme le rôle des États-Unis en tant qu’acteur majeur de l’aide internationale, malgré les pressions politiques internes.

PLR
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