L'organisation des Nations-Unies continue de chercher des alliés en vue de faciliter la résolution de la crise multidimensionnelle à laquelle Haïti est confrontée depuis plus de deux ans. Au début de cette semaine, une importante rencontre s'est tenue, autour de la question, entre le ministre brésilien des Affaires Étrangères, Mauro Vieira et la représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU, l'équatorienne Maria Isabel Salvador.
Avec le ministre brésilien, la Cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti qui a été reçue en audience au ministère, a discuté de la manière dont le Brésil peut contribuer à aider à résoudre la crise dans le pays. "Pour la diplomate onusienne, l'engagement du Brésil en Haïti, passé et présent, a été déterminant".
"Lors de la réunion, le ministre Mauro Vieira a défendu l'urgence du retour à la normalité institutionnelle et à la sécurité en Haïti et la nécessité d'investir dans le développement du pays comme moyen d'assurer sa stabilité à long terme", peut-on lire dans un message publié sur le compte X du ministère brésilien des Affaires étrangères.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a effectué, le samedi 1er juillet 2023, une visite dans la capitale haïtienne. L' occasion pour lui de réclamer le déploiement immédiat d'une force de sécurité internationale robuste pour assister la Police nationale d’Haïti dans sa lutte contre les gangs.
Depuis, le patron de l'organisation mondiale joue tout pour passer de la parole aux actes en soumettant, de concert avec le gouvernement d'Ariel Henry, une proposition au Conseil de sécurité. Le Kenya, rappelons-le, a accepté de prendre le leadership d’une telle force avec le déploiement de 1000 agents. D'autres pays ont déjà exprimé leur volonté de participer à cette initiative dont la Jamaïque.
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