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La CARICOM presse les trois parties prenantes de remplacer leurs représentants impliqués dans le scandale de corruption

Photo du rédacteur: Jeff RinvilienJeff Rinvilien

Aujourd'hui, les éminentes personnalités de la CARICOM ont tenu une rencontre décisive avec les signataires de l'accord du 21 décembre, poursuivant les efforts pour débloquer la transition politique en Haïti. Cet accord avait initialement désigné Louis-Gérald Gilles comme représentant au sein du Conseil présidentiel de transition (CPT). Toutefois, les récents développements entourant son implication dans un scandale de corruption lié à la Banque Nationale de Crédit (BNC) ont mis son rôle en lumière de manière défavorable.


La réunion a été dominée par la demande pressante de la CARICOM de remplacer immédiatement Louis-Gérald Gilles. Cette demande fait suite aux accusations portées par Raoul Pierre-Louis Pascal, ancien président du Conseil d'administration de la BNC, qui a affirmé que Louis-Gérald Gilles, accompagné de Smith Augustin et Emmanuel Vertillière, aurait sollicité un pot-de-vin de 100 millions de gourdes pour le maintenir à son poste. Ce scandale a profondément terni la réputation des trois conseillers, compromettant ainsi le bon déroulement de la transition.


Me André Michel, qui a participé à la réunion en tant que membre du groupe du 21 décembre, a partagé une déclaration après ces échanges :

« L'accord du 21 décembre a eu ce samedi matin des échanges constructifs avec la CARICOM. Le remplacement de Louis-Gérald Gilles au CPT a été au centre des discussions. Nous avons renouvelé notre volonté de procéder à son remplacement d'ici mercredi prochain. Nous appelons à la RAISON les trois conseillers épinglés dans le scandale de corruption de la BNC. Ils ne peuvent plus continuer à faire obstacle à l'avancement du processus politique. »


Malgré cette volonté affichée par le groupe du 21 décembre de se conformer à cette exigence, ils ont demandé un délai jusqu'à mercredi prochain pour désigner officiellement une personnalité en remplacement de Louis-Gérald Gilles. Toutefois, les éminentes personnalités de la CARICOM ont souligné l'urgence de la situation. Elles ont averti que la présence prolongée des trois conseillers impliqués dans ce scandale freine non seulement le processus de transition mais entrave aussi les efforts des États-Unis pour changer le statut de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMS) auprès des Nations Unies.


Les prochains jours seront déterminants pour le groupe du 21 décembre et pour l'avancement du processus de transition. Le remplacement rapide de Louis-Gérald Gilles et des deux autres conseillers est désormais perçu comme une condition indispensable pour restaurer la confiance et permettre à Haïti de franchir une nouvelle étape vers la stabilité politique et la sécurité.

PLR

Radio Amitié 104.7 FM

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