La BRH rappelle que le drapeau est le symbole d’unité et un héritage national

Le 18 mai 1803 est une date emblématique dans l'histoire d'Haïti, marquée par un acte symbolique porté par Jean-Jacques Dessalines.

Ce jour-là, lors du Congrès d'Arcahaie, il remet à Catherine Flon des morceaux de tissu bleu et rouge, qu'elle coud ensemble pour créer le drapeau haïtien.

Cet acte revêt une signification profonde et sacrée pour le pays.

Le drapeau ainsi conçu devient non seulement un symbole d'unité, mais également un emblème de mémoire et un outil d'identité nationale.

Dans le contexte historique d'Haïti, le drapeau représente plus qu'un simple morceau de tissu ; il incarne les luttes et les sacrifices du peuple haïtien pour obtenir leur indépendance.

En cousant ces couleurs, Catherine Flon ne fait pas que créer un drapeau, elle tisse les fils de l'identité haïtienne, reliant le passé, le présent et l'avenir.

Ce geste symbolique rappelle à chaque Haïtien l'importance de l'unité et de la solidarité dans la quête de liberté, et souligne la nécessité de préserver la mémoire collective qui forge l'identité nationale.

Dans les universités et les institutions éducatives, cet héritage est souvent étudié comme une leçon de résilience et de détermination.

La mémoire collective devient une source d'inspiration pour les générations futures, les incitant à s'engager dans la construction d'un pays fort et uni.

Le drapeau, en tant que symbole, est un point de ralliement autour duquel les citoyens peuvent se regrouper, renforçant ainsi le sentiment d'appartenance à une nation.

La Banque de la République d'Haïti (BRH) joue également un rôle dans la préservation de cette mémoire à travers des initiatives comme la création d'un billet de 10 gourdes, orné de l'image de Catherine Flon.

Ce billet ne se limite pas à sa fonction monétaire ; il devient un vecteur de transmission de l'histoire.

Chaque fois qu'un Haïtien utilise ce billet, il touche à un fragment de son héritage, à un symbole de la lutte pour l'indépendance.

Cela rappelle que l'histoire n'est pas uniquement à étudier dans les livres, mais qu'elle est vivante et se manifeste dans le quotidien des citoyens.

Fritz Laventure