L'UNESCO appelle à protéger les médias haïtiens face aux attaques des gangs

Face à l’intensification des attaques contre les médias en Haïti, l’UNESCO a lancé un appel urgent pour garantir la sécurité des journalistes et préserver la liberté de la presse.

L’organisation onusienne dénonce une stratégie d’intimidation visant à réduire les journalistes au silence et à priver la population d’informations fiables dans un contexte de crise généralisée.

Ces dernières semaines, plusieurs maisons de presse ont été prises pour cible par des groupes armés, aggravant une situation déjà critique.

La Radio Télévision Caraïbes (RTVC) et la Radio Télévision Métropole de Saint-Marc (RTMS) ont vu leurs locaux incendiés, tandis que d’autres journalistes sont contraints de travailler sous la menace constante.

L’UNESCO insiste sur l’urgence d’actions concrètes pour assurer la protection des professionnels de l’information et empêcher l’effondrement du secteur médiatique.

L’UNESCO, en collaboration avec le ministère haïtien de la Communication, œuvre pour renforcer les capacités des médias en fournissant des formations et du matériel adapté.

Elle mise également sur la radio et les plateformes numériques pour continuer à diffuser des informations vitales à la population.

L’organisation souligne que la presse joue un rôle essentiel dans la résilience du pays et que sa survie est une question de démocratie et de stabilité sociale.

Alors que les gangs cherchent à imposer un blackout médiatique, l’UNESCO exhorte les autorités haïtiennes et la communauté internationale à agir rapidement pour garantir la liberté de la presse.

Sans une protection efficace des journalistes et de leurs infrastructures, la population risque d’être privée d’informations essentielles, compromettant encore davantage la gestion de la crise actuelle.

PLR