L'ONU a choisi de ne pas envoyer de Casques bleus en Haïti, malgré l'aggravation des violences causées par les gangs

Au lieu de cela, elle a recommandé d'apporter un soutien logistique et financier à une mission multinationale destinée à aider la police.

Le secrétaire général de l'ONU considère que les demandes d'intervention militaire ne sont pas justifiées pour le moment.

L’approche de l’ONU ne répond pas aux besoins pressants de la crise sécuritaire en Haïti, qui est d’ailleurs mal appréhendée par les autorités nationales.

Pendant ce temps, de nombreux habitants de Port-au-Prince fuient leurs maisons avec pour seules possessions un sac ou une valise, échappant à la violence des gangs.

Les différents quartiers touchés reflètent un climat de peur et d'instabilité. La situation est catastrophique.

L'ONU et les autorités haïtiennes abandonnent le pays. La montée des gangs est liée à l'inaction des pouvoirs publics et de la communauté internationale.

Fritz Laventure