
L'Institut du Bien-Être Social et de Recherches (IBESR) a exprimé, le 17 février 2025, sa profonde indignation face à un acte d'une cruauté inqualifiable survenu à Kenscoff. Selon le communiqué, un bébé a été "sacrifié dans les flammes par des individus sans la moindre trace d'humanité". Cet acte barbare dépasse l'entendement et suscite effroi et douleur au sein de la communauté.
Les faits remontent à la fin du mois de janvier, lorsque des bandits armés ont attaqué la commune de Kenscoff. Parmi les victimes, Eliana Thélémaque, une jeune mère, a été contrainte d'assister, impuissante, à la mort tragique de son nourrisson de deux mois, arraché de ses bras et jeté vivant dans un brasier par les assaillants. Profondément traumatisée, Eliana a erré pendant deux semaines avant d'être retrouvée à Delmas 103. Affaiblie et en état de choc, elle a été conduite au commissariat de Pétion-Ville, où elle est décédée le 14 février 2025.
Face à cette tragédie, l'IBESR refuse de se taire et souligne que "la protection des enfants doit être une priorité absolue, et l'impunité, un combat sans relâche". L'institution se tient aux côtés des familles touchées par de telles atrocités et réaffirme son engagement à défendre leur droit fondamental à la vie et à la dignité. La Fondation Zanmi Timoun a également condamné cet acte barbare, rappelant que plus d'une dizaine d'enfants ont été assassinés lors de cette attaque.
La situation à Kenscoff est d'autant plus alarmante que, depuis plus d'une semaine, la commune subit l'assaut de bandits armés, rendant difficile l'établissement d'un bilan précis des pertes en vies humaines et des dégâts matériels. Les autorités dont le ministre de l'Intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, se sont rendues sur place pour exprimer leur solidarité aux victimes et promettre des actions pour renforcer la sécurité dans la zone.
L'IBESR appelle à une prise de conscience collective et insiste sur l'urgence d'agir pour empêcher que de telles horreurs ne se reproduisent. "L'heure est grave. Il est temps que les consciences s'éveillent, que l'action remplace l'indignation silencieuse, que la société refuse l'effondrement de notre humanité", conclut le communiqué.

PLR
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