Le Parti politique EDE de l'ex-Premier ministre a.i également ex président du CSPN au moment de l'assassinat de Jovenel Moïse réagit au sujet du projet cadre d'accord proposé par le Groupe des Personnalités Éminentes de la CARICOM qui débute ce lundi 4 septembre, une nouvelle mission de médiation en Haïti afin de faciliter la recherche d'un terrain d'entente entre les acteurs de la crise multidimensionnelle que connait le pays depuis plus de 2 ans.
Dans ce document publié sur le compte de l'ex-PM a.i de Jovenel Moïse au moment de son assassinat, l'actuel chef du parti EDE qui ne fait que réitérer son extrémisme contre tout projet d'accord inclusif, réitère son appel à la démission du Premier ministre Ariel Henry et au remplacement de son gouvernement par un conseil présidentiel en lieu et place du haut conseil de la Transition (HCT).
Le conseil présidentiel auquel fait allusion le Parti devra être dirigé par un président exerçant les prérogatives présidentielles. L'idée est de "porter les acteurs politiques à faire économie des discussions portant sur I'emplacement et le budget du HCT étant donné que le conseil Présidentiel de la Transition aurait naturellement son siège au Palais National et utiliserait le budget alloué à cette institution",soutient-il.
S'agissant de la démission du chef du gouvernement, le chef du parti EDE croit que cette dernière a le potentiel de créer I'atmosphère politique nécessaire à la mise en place d'un gouvernement d'unité nationale dans une perspective de refondation de la gouvernance intérimaire.
Dans cette proposition, le jeune Parti politique dirigé par l'ancien Premier ministre Claude Joseph sous le règne duquel le président Jovenel Moïse à été assassiné lâchement, présente Ariel Henry et son équipe comme étant les seuls responsables de la situation insoutenable qui prévaut dans le pays actuellement alors qu'ils n'ont que deux ans à la tête d'un pays où les gangs ont été fédérés à l'initiative du régime PHTK pour lequel travaillait l'ancien chancelier Claude Joseph.
"De juillet 2021 à nos jours, I'humanité se trouve en péril en Haïti. Cela s'illustre par les violations systématiques des droits les plus importants des haïtiens comme le droit à la vie, le droit à la sécurité, le droit à la propriété, le droit au logement, la liberté d'aller et venir et le droit d'espérer. Cette situation de détresse est aussi étayée par des statistiques officielles. Par exemple, de janvier à août 2023, I'ONU a
indiqué que plus de 2400 personnes ont été tuées par les gangs en Haïti", explique le parti EDE qui accuse Ariel Henry de vouloir demeurer à tout prix au pouvoir alors que la crise politique, économique, humanitaire et sociale qui prévaut dans le pays devient plus aigüe. Il faut souligner que Jovenel Moïse a remplacé Claude par Ariel Henry en raison de son incapacité à former un gouvernement d'unité nationale et résoudre le problème de l'insécurité.
Le parti politique EDE dit renouveler son attachement à la réforme constitutionnelle tout en précisant que I'adoption d'une nouvelle constitution doit indispensablement avoir lieu avant I'organisation des élections générales dans le pays.
Alors que le patron du parti EDE gérait deux portefeuilles au moment où le président Jovenel Moïse a été lâchement assassiné, Claude Joseph, qui fut également président du conseil supérieur de la police nationale n'a jamais accepté de se présenter par devant le juge instructeur pour donner sa version des faits. De quoi a-t-il peur au juste ?
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