L’ambassade américaine réfute toute implication dans la libération de suspects à Tabarre

À la suite d’accusations mettant en cause l’ambassade américaine à Port-au-Prince dans la libération de deux individus supposément liés au gang « Kraze Baryè », une réaction officielle a été publiée le dimanche 8 décembre pour démentir ces allégations. L’ambassade, dans une note diffusée sur ses réseaux sociaux, a affirmé n’avoir demandé la libération d’aucun suspect ni participé à leur détention. Elle a également souligné avoir alerté la Police nationale d’Haïti (PNH) et les Forces armées d’Haïti (FAD’H) sur un incident sécuritaire survenu près du complexe de l’Overseas Engineering & Construction Corp (OECC) à Tabarre, précisant qu’elle reste attentive à la sécurité de ses employés.

Cette clarification intervient après que des voix se sont élevées, accusant les diplomates américains d’avoir intercédé en faveur des individus arrêtés. Les Forces armées d’Haïti avaient déjà rejeté toute implication des États-Unis dans la libération des suspects, indiquant que la PNH les avait sortis de la zone pour des raisons opérationnelles. Cependant, l’affaire continue d’alimenter des spéculations, particulièrement après des propos antérieurs de l’ambassadeur Dennis Hankins. Celui-ci avait admis, lors d’une interview, que l’ambassade entretenait des contacts avec les gangs opérant à Tabarre, dans le but d’assurer la sécurité de ses locaux.

Alors que les rumeurs sur l’influence américaine en Haïti persistent, certains jugent inutile d’exagérer cet épisode. La libération des suspects liés à la bande de Vitelhomme, figure emblématique des gangs locaux, reste une décision de la PNH. Pour l’ambassade, la priorité demeure la surveillance de la situation sécuritaire aux abords de ses infrastructures.

PLR