Karavan Fanm Pou Chanjman (KFPC) condamne fermement les violences sexistes, verbales et physiques infligées à Marjory Michel, militante féministe et ancienne ministre à la Condition féminine et aux Droits des femmes. Ces actes, perpétrés par des proches de Louis Gérald Gilles lors d’une conférence débat des signataires de l’Accord du 21 décembre, marquent une attaque grave contre les principes de respect, de justice et d’égalité. La KFPC appelle à une mobilisation nationale pour mettre fin à ces pratiques indignes.
Ces violences traduisent une tentative flagrante de réduire au silence une voix majeure de la lutte pour une société égalitaire et inclusive. Marjory Michel, en dénonçant l’implication de Louis Gérald Gilles dans des affaires de corruption, a fait preuve d’un courage exemplaire. Ces agressions reflètent non seulement un mépris pour les droits fondamentaux, mais aussi une volonté manifeste d’intimider celles et ceux qui œuvrent pour une gouvernance transparente.
Dans un appel à l’action, la KFPC exhorte les autorités à mener une enquête impartiale pour identifier et sanctionner les responsables de ces agressions contre Marjory Michel. Elle invite également les organisations de la société civile et les acteurs politiques à condamner publiquement ces violences, tout en renouvelant leur engagement en faveur de l’égalité des sexes et de la lutte contre les discriminations. Cette prise de position souligne l’urgence de protéger les femmes engagées dans l’arène politique.
La KFPC insiste sur le fait que la tolérance zéro doit s’appliquer face à toute forme de violence envers les femmes, notamment celles investies dans des causes politiques. Ces actes, au-delà de leur caractère choquant, menacent les fondements mêmes de la démocratie et de la liberté d’expression. Elle appelle à une réponse collective et déterminée de toutes les composantes de la société haïtienne.
Dans un geste de solidarité, la KFPC réaffirme son soutien indéfectible à Marjory Michel et à toutes les femmes victimes de violences. Elle appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser pour éradiquer la culture de violence et de discrimination qui gangrène les institutions et freine l’émergence d’une société résiliente. Ce combat n’est pas seulement celui des femmes, mais celui de toute une nation aspirant à la justice et à l’équité.
Par cet engagement renouvelé, Karavan Fanm Pou Chanjman rappelle que la participation politique des femmes n’est pas une option, mais une nécessité pour construire une Haïti où les droits humains sont pleinement respectés. L’organisation appelle à transformer cette indignation en actions concrètes pour faire reculer les violences sexistes et promouvoir une société plus juste et inclusive.
PLR
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