Joe Biden gracie son fils Hunter : une décision controversée en pleine transition politique

À quelques semaines de son départ de la Maison-Blanche, Joe Biden a annoncé la grâce présidentielle pour son fils Hunter Biden, impliqué dans des affaires de fraude fiscale et de possession illégale d'armes. Cette décision marque un tournant après des déclarations répétées du président affirmant qu’il n’interférerait pas dans les affaires judiciaires le concernant. Dans un communiqué, Biden a dénoncé une « erreur judiciaire » motivée, selon lui, par des attaques politiques visant à affaiblir sa présidence.

Hunter Biden, ancien avocat reconverti dans la peinture, avait plaidé coupable en septembre dernier pour fraude fiscale et menti sur son addiction lors de l'achat d'une arme. Malgré ses efforts pour rembourser ses dettes fiscales et collaborer avec la justice, il risquait jusqu’à 42 ans de prison au total. La grâce met fin à des poursuites devenues un sujet majeur de controverse, en particulier dans le contexte de l’année électorale.

Un précédent dans l’histoire des grâces présidentielles

Cette grâce s’inscrit dans une tradition où les présidents américains ont souvent aidé leurs proches ou alliés politiques. Bill Clinton et Donald Trump avaient également utilisé ce pouvoir dans des affaires sensibles. Toutefois, la décision de Biden alimente les critiques sur l’indépendance du système judiciaire, notamment alors que Donald Trump, nouvellement élu président, promet des réformes radicales dans les institutions judiciaires.

Réactions divisées dans un contexte électoral tendu

Alors que Hunter Biden affirme vouloir consacrer sa vie à aider les autres, ses détracteurs, à commencer par Donald Trump, dénoncent une justice à deux vitesses. L’opposition républicaine voit dans cette grâce une manœuvre politique, d’autant que le camp démocrate critique en retour les décisions favorisant l’immunité de Trump. Ce pardon, perçu comme une « épine dans le pied » pour Joe Biden, pourrait influencer les débats autour de l’intégrité et de l’éthique politique en pleine transition de pouvoir.

PLR