La situation sécuritaire en Haïti se dégrade de manière préoccupante, et l'UNICEF met en garde contre l'augmentation du recrutement d'enfants au sein des groupes armés. D'après l'agence onusienne, le nombre d'enfants impliqués dans ces gangs a grimpé de 70 % en 2023, un chiffre alarmant qui soulève de sérieuses inquiétudes pour l'avenir des jeunes du pays. Environ la moitié des membres des groupes armés sont des enfants, souvent des adolescents manipulant des armes lourdes. Ces jeunes sont fréquemment utilisés comme éclaireurs et informateurs, mettant ainsi leur vie en grand danger.
L'escalade de la violence et de l'insécurité a des conséquences dramatiques pour la population. Depuis le 24 novembre 2024, la Police nationale haïtienne intensifie ses opérations dans les quartiers de Delmas, bastion du chef de la coalition de gangs Viv Ansanm. Ces interventions visent à mettre hors d'état de nuire des chefs de gangs bien connus.
Récemment, la violence des gangs a provoqué le déplacement de 41 000 personnes en seulement deux semaines, marquant la plus forte vague de déplacements depuis janvier 2023. Ces statistiques témoignent de la gravité de la crise et de l'urgence d'une solution pérenne pour protéger les enfants et rétablir la sécurité en Haïti. Il est crucial que la communauté internationale intervienne rapidement pour appuyer les efforts de stabilisation et offrir un avenir meilleur aux jeunes haïtiens, dont l'enfance est gravement menacée par cette spirale de violence.
PLR
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