Haïti, Kenya et USA ont réclamé une nouvelle force internationale

Réunis lundi à New York, le Kenya, les États-Unis et les autorités haïtiennes ont réclamé une nouvelle force internationale « robuste » pour faire face aux gangs qui contrôlent 85 % de Port-au-Prince.

Le président kényan William Ruto, dont le pays dirige la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMS), a reconnu que cette dernière, déployée depuis 15 mois, n’opère qu’à « 40 % de ses capacités », faute de moyens.

Si la sécurisation de l’aéroport et du palais présidentiel figure parmi ses succès, son mandat expire le 2 octobre, faisant craindre un vide sécuritaire.

Washington plaide pour transformer la MMS en une Force de répression des gangs de 5.500 membres, mandatée par l’ONU, capable de cibler les gangs et sécuriser les infrastructures.

De son côté, Port-au-Prince appelle à éviter l’effondrement des maigres progrès réalisés.

Tous insistent : il faut agir rapidement pour empêcher Haïti de sombrer davantage.

Fritz Laventure