
Lors d'une interview accordée à BBC News, le Premier ministre haïtien, Garry Conille, a exprimé des préoccupations majeures quant à la possibilité d'organiser des élections dans le pays avant la date butoir du 7 février 2026. Cette déclaration marque un tournant dans la mission principale de son gouvernement, qui vise à rétablir la sécurité pour permettre la tenue d'élections libres et transparentes.
Conille, visiblement frustré, a pointé du doigt les promesses non tenues des États-Unis et la lenteur dans la livraison des matériels de sécurité par les pays alliés d'Haïti. "Nous faisons face à un manque de soutien tangible de la part de la communauté internationale, ce qui rend extrêmement difficile le respect des délais fixés pour les élections," a-t-il déclaré.
Cette situation suscite de vives critiques de la part de ses détracteurs, qui estiment que si le gouvernement de Garry Conille ne parvient pas à respecter une échéance connue bien avant sa nomination, sa place à la tête du pays est remise en question. Pour plus d’un, la capacité du Premier ministre à gérer la crise sécuritaire et à conduire Haïti vers des élections déterminera son avenir politique.
La mission de Garry Conille, dès son entrée en fonction, était de rétablir la sécurité dans un pays en proie à une violence endémique, condition sine qua non pour la tenue d'élections crédibles. Cependant, les obstacles, tant internes qu'externes, semblent compliquer la tâche de son administration, qui peine à avancer sur ce chemin semé d'embûches.

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