Les violons ne s'accordent plus entre les signataires de la déclaration de Kingston. Fanmi Lavalas, à travers l'un des dirigeants très influent du parti, Pascha Vorbe, se démarque de l'idée que veut imposer certains membres de ce groupe apparemment extrémiste, à savoir la démission sine qua non du Premier ministre Ariel Henry comme premier pas vers la résolution de la crise multiple à laquelle Haïti est confronté depuis plus de deux ans.
« Non, l’organisation Fanmi Lavalas ne réclame pas de démission. Par contre, l’organisation exige du gouvernement le rétablissement de la sécurité sur tout le territoire national », a déclaré à nos confrères du journal Nouvelliste, Joël Vorbe, membre du directoire de Fanmi Lavalas.
En 2004, Fanmi Lavalas, rappelons-le, a été victime de ce même entêtement pour le "ôte-toi de là que je m’y mette de là que je m'y mette " prôné par ceux-là même qui ont participé à conduire le pays là où il se trouve aujourd'hui. Ce discours avait comme instigateur le groupe 184 dont Claude Joseph, PHTK zélé, et sanctionné de la République Dominicaine; et Magali Comeau Denis, en faisaient partie. Si gagnants il y en a, ça ne peut pas être le peuple haïtien car les gangs se sont renforcés, la misère a augmenté, les inégalités exacerbées...
Ce qui se joue actuellement au sein des signataires de la déclaration de Kingston laisse un grand doute sur leur volonté de contribuer au dégel de la situation générale du pays. Les deux personnalités ci-haut mentionnées sont considérées comme étant les plus zélées alors qu'elles étaient respectivement ministre de la Culture du pouvoir GNB en 2024 et ministre des affaires étrangères du regime PHTK. Qu’est-ce qu'elles ont fait pour nous éviter le sort que nous sommes en train de connaître aujourd’hui ?
Du train où ça va, il est plus que clair que les signataires de la déclaration de Kingston sont obsédés à l'idée de prendre le pouvoir à tout prix. Certains veulent s'en emparer pour se refaire une santé politique à l'instar de l'OPL réduit, depuis un certain temps, en un peau de chagrin. Hormis Fanmi Lavalas, on sait tous que les autres entités politiques représentées au sein de ce groupe sont très peu représentatifs. Alors, de quoi parle-t-on ?
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