top of page
Amitie fm.png

Fabrice Rouzier est un imposteur : L’Affaire 4 Kampe ou la peur de perdre le contrôle ?

  • Photo du rédacteur: Amitié FM
    Amitié FM
  • 24 avr.
  • 1 min de lecture

L’affaire Fabrice Rouzier contre Joe Dwèt File et Tonton Bicha, accusés d’avoir violé ses droits d’auteur sur Je Vais, révèle moins une défense de l’art qu’une tentative de contrôle d’un héritage musical collectif.


Rouzier, interprète talentueux, s’arroge une exclusivité sur une chanson ancrée dans le patrimoine transmis par Les Frères Dodo.


Son procès, motivé par des craintes de voir la version de Joe Dwèt File surpasser la sienne en notoriété (voire viser un Grammy), trahit une jalousie mal dissimulée et une logique de monopolisation.


En Haïti, où la musique se nourrit de réinterprétations et d’échanges, cette démarche est un contresens.


Comment justifier des poursuites contre des artistes qui, à leur tour, réinventent une œuvre commune ?


Derrière les arguments juridiques se profile une dynamique plus sombre : celle d’une élite économique, souvent mûlâtre, cherchant à marchandiser la culture.


Rouzier, lui-même héritier de cette tradition, veut instrumentaliser la loi pour étouffer la créativité émergente.


Protéger les droits d’auteur ne doit pas signifier asphyxier l’inspiration.


Plutôt que de traîner ses pairs en justice, Rouzier gagnerait à célébrer la vitalité d’une scène musicale où chaque interprétation enrichit le legs commun.


La véritable imposture ? Croire qu’un morceau interprété puisse appartenir à un seul quand le patrimoine haïtien appartient à tous.

Fritz Laventure

Commentaires


Abonnez-vous à notre newsletter

  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram

Merci pour votre envoi !

© 2024 Amitié FM - Tous droits réservés

bottom of page