Marine Le Pen a rapidement réagi, affirmant que son parti, le Rassemblement National (RN), est prêt à gouverner si les Français leur font confiance.
Les résultats des élections européennes montrent une montée en puissance de l'extrême droite, avec le RN obtenant 31,5% des voix, soit le double du score du camp présidentiel, qui a recueilli 15,2% des suffrages.
Jordan Bardella, tête de liste du RN, a salué ce résultat et a appelé à de nouvelles élections législatives, qualifiant le vote de "verdict sans appel".
D'autres leaders politiques ont également réagi. En effet, Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) a souligné la nécessité de lutter contre l'extrême droite, tandis que François-Xavier Bellamy (Les Républicains) a interprété ces résultats comme le début d'un long processus pour redresser la droite. Manon Aubry (La France insoumise) a décrit son score de 8,7% comme le fruit d'une "campagne combattive, collective et positive".
La participation aux élections européennes a été de 45,26%, en hausse par rapport à 2019.
Les premières estimations des sièges au Parlement européen placent le Parti Populaire Européen en tête avec 181 sièges, suivi des sociaux-démocrates avec 135 sièges. Les deux groupes d'extrême droite devraient également gagner des sièges.
En Europe, les sociaux-démocrates en Allemagne et les socialistes en Espagne ont subi des revers, tandis qu'aux Pays-Bas, l'alliance des travaillistes et des écologistes devrait remporter les élections européennes, malgré des intentions de vote favorables à l'extrême droite.
Fritz Laventure
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