Ce jeudi 30 mai, Donald Trump a été reconnu coupable de l'ensemble des 34 chefs d'accusation à son procès pénal à New York. Ce verdict est un coup dur pour l'ex-président américain, en pleine campagne pour l'élection présidentielle de novembre, où il espère affronter le président sortant Joe Biden. Les accusations portaient sur des paiements dissimulés à une star de films pour adultes, un scandale qui a secoué le paysage politique américain.
Malgré cette condamnation, le milliardaire républicain de 77 ans reste éligible pour la présidentielle de novembre. Dans la salle d'audience, Trump est resté stoïque, les épaules basses, lors de la lecture du verdict. Peu après, il a vivement critiqué le procès devant les caméras dans un couloir du tribunal, le qualifiant de « truqué » et de « honte ». Il a assuré que le « vrai verdict » serait rendu par les électeurs lors du scrutin du 5 novembre prochain.
À cinq mois de l'élection, l'impact de cette condamnation sur la course présidentielle est incertain. Bien que Trump ait annoncé son intention de faire appel, plusieurs sondages indiquent que certains de ses partisans pourraient renoncer à le soutenir. Cette situation inédite, marquée par la première condamnation pénale d'un ancien président des États-Unis, ajoute une dimension supplémentaire aux enjeux électoraux.
Les prochaines semaines seront cruciales pour la campagne de Donald Trump. Alors qu'il continue de clamer son innocence et de dénoncer une persécution politique, ses adversaires surveillent de près les répercussions potentielles de ce verdict historique sur l'opinion publique et le résultat de l'élection présidentielle.
PLR
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