Dans un développement récent, des parlementaires législatifs américains ont bloqué l'accès à des millions de dollars prévus pour aider à freiner l'escalade de la violence en Haïti, créant un nouvel obstacle pour la force multinationale. Les députés Michael McCaul et le sénateur Jim Risch ont mis un frein à 40 millions de dollars sollicités par le département d'État américain, exigeant davantage d'informations avant d'accorder plus de financement.
Ces fonds sont essentiels pour le déploiement des forces de police kényanes en Haïti, qui pourrait être interrompu à moins qu'un autre pays ne se présente pour combler le déficit. Les 40 millions de dollars seraient utilisés pour couvrir les coûts fondamentaux de la mission.
Le Kenya s'était engagé à fournir 1 000 officiers pour diriger une force de sécurité internationale, mais a suspendu le déploiement à la suite de l'annonce de la démission d'Henry. Les États-Unis sont le principal soutien de la force, et le secrétaire d'État américain Antony Blinken a annoncé que l'engagement des États-Unis serait augmenté à 300 millions de dollars.
Cependant, les législateurs ont déclaré que l'administration Biden ne leur avait présenté qu'un "plan rudimentaire" pour gérer la crise et ont exprimé des préoccupations quant à l'autorisation du déploiement par les tribunaux kényans. La situation reste tendue et continue d'évoluer.
Fritz Laventure
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