Des organisations féministes haïtiennes ont paraphé ce samedi une déclaration commune dans laquelle elles dénoncent le déchaînement des violences de ces derniers jours en Haïti.
Dans ce document publié ce 23 mars, Solidarité des femmes haïtiennes ( SOFA), l'organisation Kay fanm, la fondation TOYA, et la militante féministe Sabine Manigat, se disent solidaires de la population, notamment " des proches des personnes innocentes qui sont tombées sous les balles assassines des gangs criminels" dans le pays.
Dans cette déclaration, ces organisations féministes, qui disent partager la douleur des victimes, souligent la responsabilité de la communauté internationale dans ce déchaînement de violence des gangs criminels. En effet, ces gangs qui ont assiégé Port-au-Prince et ses environs, et qui menacent de déclencher une guerre civile et un génocide, ont perpétré des attaques contre les infrastructures stratégiques du pays ( aéroport, port, centrales électriques, établissements d'enseignement, hôpitaux, commissariats, banques), dénoncent-elles.
Après avoir évoqué le calvaire des milliers de déplacés fuyant la situation pour s'établir dans " des refuges de fortune ", Sofa et ces autres organisations, ont profité pour élever la voie contre les viols collectifs opérés par les gangs armés dans les quartiers, en promettant de maintenir l'offre de services aux survivantes de ces violences.
Se disant fermement attachées à la souveraineté du pays, les organisations féministes, Kay Fanm, la Fondation Toya, SOFA, et la militante féministe Sabine Manigat, tout en saluant le courage de la population, ont réitéré à l'occasion leur volonté de continuer à lutter contre l'impunité, et à se faire le devoir de défendre ces principes qui sont: la justice, le respect, la solidarité, et la sororité.
RTC
Radio Amitié 104.7 FM
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