Des plateformes et organisations de femmes exigent de la transparence dans le choix de leur représentante au Conseil Électoral Provisoire (CEP). Le lundi 15 juillet, cette demande a été formulée dans une lettre ouverte adressée à l’initiative “Dialogue Inter Femme”, soulignant l'importance d'un processus clair et ouvert.
Les signataires, parmi lesquels Milord Marjorie du Collectif Féminin Catherine Flon, Estella Anteno de COFEMASO, et Lamercie Charles Pierre d'OFAVA, ont insisté sur la nécessité de bien comprendre la correspondance du Secrétaire Général du Conseil Présidentiel, reçue le 11 juillet 2024. Elles ont exprimé leur désaccord avec la diffusion de cette lettre sur les réseaux sociaux, alors que toutes les organisations concernées n'ont pas été officiellement informées.
Pour garantir un processus transparent, les organisations ont formulé six propositions principales : une coordination et supervision collective, un financement interne des activités pour éviter toute perception de corruption, la prise de décisions en présentiel, l'authentification des participantes, la sélection transparente du comité électoral, et une élection en toute transparence.
La lettre appelle à une réunion en présentiel dès que toutes les organisations auront reçu la correspondance officielle. Cette rencontre vise à éviter toute confusion ou suspicion et à assurer la clarté et la transparence du processus de désignation.
Les signataires, incluant Annette Paul Pacifique de SONAFAL, Lourdy T Fleusinord d’OFLDE, et Rosenie Gustave de Fanm Vanyan Marigot, insistent sur l'importance d'un processus décisionnel inclusif et crédible. Elles soulignent que la transparence et la collaboration sont essentielles pour prévenir les contestations et frustrations dans le secteur des droits des femmes. En saluant l'engagement de leurs compatriotes, elles appellent à l’authenticité et à la rigueur dans cette démarche cruciale.
PLR
Radio Amitié 104.7 FM
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