
Le 3 janvier 2025, des enquêteurs sud-coréens ont tenté d'arrêter le président déchu Yoon Suk Yeol, qui s'est retranché dans sa résidence à Séoul, protégé par sa garde personnelle.
Cette tentative intervient un mois après son échec à instaurer la loi martiale, un événement qui a plongé le pays dans une profonde crise politique.
Les agents du Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) ont passé près de six heures à l'intérieur de la propriété, mais ont été empêchés d'accéder à Yoon par des soldats et des membres de la sécurité présidentielle formant une chaîne humaine.
Les gardes de Yoon avaient déjà bloqué plusieurs perquisitions précédentes, et l'ancien président a ignoré plusieurs convocations des enquêteurs.
Ces derniers disposent jusqu'au 6 janvier pour exécuter un mandat d'arrêt émis par un tribunal, ce qui constituerait un événement sans précédent en Corée du Sud.
Les avocats de Yoon remettent en question la légitimité de cette intervention, affirmant que la résidence présidentielle est classée "secret-défense".
Des centaines de partisans se sont rassemblés devant sa maison, affichant leur soutien à travers des slogans et des manifestations.
Yoon, destitué par le Parlement le 14 décembre, continue de revendiquer son innocence et promet de lutter.
La situation est tendue, avec des risques de violences entre les forces de l'ordre et les manifestants, tandis que la crise politique suscite l'intérêt international, notamment des États-Unis.

FL
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