L'ex-chef rebelle de l'opération ayant contribué à l'éviction de Jean Bertrand Aristide du pouvoir en 2004, Guy Philippe ainsi que son compère Jeantel Joseph, perdent le soutien de plusieurs agents de la Brigade de Surveillance des Aires protégées du Cap-Haïtien. Ces derniers ont également salué la nomination, par arrêté gouvernemental, de la commission de restructuration de l'ANAP.
Les agents de la Brigade de Surveillance des Aires protégées (BSAP) du Cap-Haïtien, ont dit non à la pseudo révolution prônée par Guy Philippe, celui qui vient de purger 7 ans de prison ferme aux États-Unis d'Amérique pour notamment trafic de drogue et blanchiment d’argent. Lors d'une conférence de presse tenue dans la cité Christophienne le jeudi 25 janvier, ces agents ont dit faire choix de servir le pays en lieu et place d'un hors-la-loi détenant un agenda personnel.
"Nous sommes au service de la population, pas au service d’un homme en particulier", a déclaré Dacius Henry Claude qui a fait office de porte-parole des agents de la BSAP au Cap-Haïtien, précisant qu'ils sont pourtant prêts à faire partie d'un mouvement dont l'objectif serait d'offrir un mieux être à la population.
Saluant parallèlement la nomination par arrêté d'une commission ayant pour mission de procéder à la restructuration de l’agence Nationale pour la protection des aires protégés(ANAP), Dacius Henry Claude a rappelé à qui veut l'entend que leur "mission est de protéger l'environnement, mais pas un homme en particulier".
Aux États-Unis, Guy Philippe a avoué avoir permis aux cartels colombiens d'utiliser Haïti pour envoyer de la drogue aux États-Unis entre 1999 et 2003, dans des opérations qui lui ont permis de gagner jusqu'à 3,5 millions de dollars qu'il a partagés avec d'autres officiers.
L'ex-commissaire de police fait aujourd’hui l'objet d'une enquête pour son rôle présumé dans l'attaque du poste de police de la ville des Cayes qui a coûté la vie à l'officier de police Tisson Jean-Pierre en 2016.
PLR
Radio Amitié 104.7 FM
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