top of page

Désignation d'une représentante au CEP: Pedrica SAINT-JEAN et son club dénoncés par plus de 200 structures féministes

Photo du rédacteur: Amitié FMAmitié FM

Une crise profonde secoue actuellement le secteur des droits des femmes en Haïti, après la gestion controversée du processus de désignation de son représentant au Conseil électoral provisoire. Une note ouverte, émanant de plusieurs organisations féministes de diverses régions du pays, adresse des accusations sévères à l'encontre de Pédrica Saint-Jean et de son organisation, le club Dialogue Inter Femme.


Les organisations signataires, parmi lesquelles l'Organisation Fanm Villa Rosa et le Collectif Féminin Catherine Flon, dénoncent un processus de sélection unilatéral et opaque. Elles reprochent à Saint-Jean et à son cercle restreint de ne pas inclure d'autres entités actives dans le processus, malgré les demandes répétées pour rendre le processus plus inclusif et transparent. Les signataires critiquent le club Dialogue Inter Femme pour sa gestion exclusive du processus, soulignant que les candidatures et les inscriptions des électrices sont réservées uniquement aux membres du club ou à celles recommandées par trois membres du club, ce qui exclut de facto de nombreuses candidates et électrices potentielles.


Ces organisations dénoncent également la composition du comité électoral, la gestion du site web des inscriptions, et la supervision générale du processus, toutes confiées aux membres du club Dialogue Inter Femme, arguant qu'il est inacceptable que le même groupe soit à la fois juge et partie dans ce processus.


Par conséquent, les organisations demandent une intervention rapide du Conseil Présidentiel de Transition pour fixer les règles du jeu, insistant sur la nécessité d'un processus participatif, inclusif et transparent pour garantir une représentation légitime du secteur des droits des femmes.


Cette note ouverte est soutenue par plus de 200 organisations féministes, dont le Collectif des Femmes Une Meilleure Alternative Sociale (COFEMASO), l'Organisation des Femmes Leaders pour le Développement, et l'Organisation des Femmes Victimes de Solino (OFVS). Les signataires préviennent qu'elles utiliseront tous les moyens légaux et démocratiques pour contester ce qu'elles appellent une "mascarade" orchestrée par Saint-Jean et son cercle restreint.


Cette mésentente révèle des tensions profondes au sein du secteur des droits des femmes en Haïti et souligne l'importance d'une gouvernance inclusive et transparente. Le Secrétariat Général de la Présidence est maintenant appelé à agir rapidement pour corriger la situation et assurer une représentation équitable de toutes les parties prenantes.

PLR

Radio Amitié 104.7 FM

66 vues0 commentaire

Comments


bottom of page