Dans un exposé vibrant devant le Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation politique en Haïti cette semaine, la cheffe de l'UNICEF, Catherine Russell, a lancé un appel urgent à une intensification immédiate du soutien régional et international. Pour elle, la crise haïtienne nécessite des mesures de soutien à la fois politiques et financières, tant à court terme qu'à long terme, pour éviter une situation irrémédiable.
Cependant, Catherine Russell a souligné avec gravité devant le Conseil de sécurité des Nations unies que la crise en Haïti ne sera pas résolue rapidement, même avec toutes les mesures nécessaires. Insistant sur la nécessité d'une approche à la fois immédiate et à long terme, elle a appelé à la mise en œuvre de mesures de soutien politique et financier pour adresser les racines profondes de la crise.
La Directrice exécutive de l'ONUDC, Ghada Waly, a renforcé cet appel en soulignant le rôle crucial de la sécurité dans la situation actuelle. Elle a mis en lumière l'afflux continu d'armes à feu en Haïti et la corruption qui soutient la violence, soulignant que sans une action internationale pour améliorer la sécurité du pays, les circonstances demeureront extrêmement difficiles.
Cet exposé met en lumière l'urgence d'une action internationale concertée pour aborder la crise politique et sécuritaire en Haïti, soulignant la nécessité d'une approche à la fois immédiate et à long terme pour restaurer la stabilité et le bien-être des Haïtiens.
Au cours du premier trimestre de l'année, environ 2.500 personnes ont été tuées ou blessées à cause de la violence des gangs. Il s'agit d'une augmentation de 53% par rapport à la période de référence précédente et cela fait du premier trimestre 2024 le plus violent depuis que la Section des droits de l'homme du BINUH a commencé à enregistrer des statistiques en janvier 2022.
PLR
Radio Amitié 104.7 FM
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