
Port-au-Prince, la capitale haïtienne, est confrontée à une crise du logement sans précédent, aggravée par une insécurité croissante qui pousse de nombreuses familles à quitter leurs quartiers, en particulier Solino, en proie à la violence des gangs.
Les loyers, déjà élevés, ont explosé, passant de 50 000 gourdes à 150 000 gourdes pour une simple chambre, rendant le relogement presque impossible pour la majorité des personnes déplacées.
Cette forte demande en logements a provoqué une concentration de familles dans des zones non adaptées à les accueillir, ce qui permet aux propriétaires d'augmenter encore les tarifs.
Beaucoup de gens ont rencontré des difficultés pour dénicher un logement abordable. Même ceux qui ont les moyens financiers se heurtent souvent à des refus, les propriétaires étant réticents à louer à des personnes venant de quartiers considérés comme dangereux.
Parallèlement, des pratiques frauduleuses ont émergé, avec des courtiers peu scrupuleux qui imposent des loyers excessifs sans l'accord des propriétaires.
Chercher un toit à Port-au-Prince est devenu un véritable parcours du combattant, laissant de nombreuses familles piégées dans un cycle d'incertitude et de précarité.
Cette situation met en lumière l'ampleur de la crise humanitaire qui frappe la ville.

FL
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