En Corée du Sud, le président Yoon Suk-yeol a été arrêté pour la première fois en cours de mandat, suite à un coup d'État avorté visant à instaurer un régime militaire d'exception par le biais d'une loi martiale le 3 décembre.
Après cet échec, il a été destitué par le Parlement et fait l'objet d'une enquête pour insurrection.
Les enquêteurs, accompagnés d'un important dispositif policier, l'ont appréhendé après une confrontation de six heures à son domicile.
Bien qu'il ait perdu ses prérogatives exécutives, il conserve son titre de président jusqu'à ce que la Cour constitutionnelle se prononce sur sa destitution, et bénéficie d'une immunité pour certaines de ses actions antérieures.
Les enquêteurs ont 48 heures pour l'interroger sur plus de 200 questions avant de décider s'ils doivent demander un mandat d'arrêt.
Si ce mandat est délivré, Yoon pourrait être placé en détention jusqu'à son procès, qui devrait se tenir dans les vingt jours suivants.
Dans un message, il a dénoncé ce qu'il considère comme des "injustices" et a exprimé son désir d'éviter tout recours à la violence lors de son arrestation.
La situation politique du pays est instable, marquée par une crise significative.
Fritz Laventure
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