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Controverse autour de la résolution du 4 octobre : Edgard Leblanc prend ses distances et s'explique dans une adresse à la nation

Photo du rédacteur: Amitié FMAmitié FM

Le dimanche 6 octobre, dans un discours adressé à la nation, Edgard Leblanc Fils, désormais ex-président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), a clarifié sa position sur la gestion des affaires sensibles au sein du Conseil. Dans une intervention marquée par sa fermeté, Leblanc a refusé de cautionner la récente résolution adoptée par le CPT le 4 octobre. Cette résolution a suscité la controverse, notamment en raison de la participation de conseillers accusés de corruption.


Edgard Leblanc Fils a débuté son allocution en peignant un sombre tableau de la situation actuelle d'Haïti. Il a évoqué la violence croissante dans l'Artibonite, la rentrée scolaire perturbée qui prive des milliers d'enfants d'accès à l'éducation, ainsi que les déportations massives d'Haïtiens par la République Dominicaine. Face à ces défis, il a souligné l'importance de restaurer la confiance des citoyens envers les institutions de l'État et a affirmé que le Conseil ne pouvait plus ignorer les accusations de corruption pesant sur certains de ses membres.


Depuis la publication du rapport de l'Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC), Leblanc estime que la situation est devenue insupportable pour l'image et la crédibilité du CPT. Ce rapport a exposé des pratiques répréhensibles impliquant trois conseillers, à savoir Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles, accusés d'avoir sollicité des pots-de-vin. Edgard Leblanc Fils a réitéré qu'il restait fidèle à ses principes et qu'il ne siégerait jamais aux côtés de personnes impliquées dans des actes de corruption. Sa décision a été renforcée par les conclusions accablantes de l'ULCC, qui recommandent des poursuites contre les conseillers incriminés.


Edgard Leblanc Fils a également critiqué la résolution adoptée le 4 octobre par le CPT, qui vise à modifier celle du 7 mai 2024, en introduisant des changements concernant la prise de grandes décisions au sein du Conseil. Cette modification, signée par six conseillers, y compris ceux indexés dans le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC), a révélé des divisions profondes au sein de l'instance dirigeante. Leblanc a refusé de la valider, soulignant qu'elle affaiblit la transparence et l'intégrité du CPT, deux principes auxquels il tient profondément.


Le scandale autour de la BNC et l'implication de certains membres du CPT ont provoqué des appels à des actions concrètes. Sorel Jacinthe, André Michel et d'autres figures politiques influentes ont récemment exigé la démission des conseillers impliqués, les qualifiant de freins au processus de transition. Pour eux, l'absence de mesures prises contre ces conseillers va à l'encontre de l'accord de transition et du consensus signé en Jamaïque en mars 2024.

PLR

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