L'ancien parlementaire de la 50e législature et professeur d'université s'est prononcé ce samedi sur le dossier du Premier ministre Ariel Henry, qui est toujours coincé à l'étranger après sa tournée d'environ une semaine entre Guyana et le Kenya. Selon le coordonnateur du Parti Élan Démocratique pour la Majorité (EDEM), "l'article 29 de la convention de vienne protège entièrement le simple agent diplomatique voire le premier représentant de l’Etat en mission officielle".
Commentant la réaction de l'international, qui n'a pas pris à cœur de faciliter le retour au pays du Chef du gouvernement, le coordonnateur du Parti Élan Démocratique pour la Majorité (EDEM), a écrit ce qui suit " la Communauté internationale, dans le cas du PM de facto Ariel Henry, viole la convention de Vienne sur les relations diplomatiques ainsi que le but et les principes de la Charte des nations unies concernant l’égalité souveraine des nations".
" La classe politique haïtienne ne priorise pas les intérêts d’Haïti"
Ancien député de la circonscription de Marigot, département du Sud-est, Deus Deronneth, a critiqué par ailleurs dans une série de publication la classe politique haïtienne, qui " ne priorise pas les intérêts d'Haïti ".
Par rapport à la situation actuelle à Port-au-Prince, en proie à la violence des gangs armés, l'économiste Deronneth, a vivement réagi sur son compte X, en pointant du doigt la classe politique, qui selon lui " ne priorise pas les intérêts d'Haïti ".
"La classe politique haïtienne ne priorise pas les intérêts d’Haïti. Voilà pourquoi il est impossible pour cette classe politique transactionnelle de trouver un compromis ou un accord", dénonce-t-il, estimant que " dans cette logique, la solution des crises haïtiennes sera toujours imposée par l’international".
L'ancien député de la 50e législature a fait état également dans cette publication du rôle de chaque Haïtien dans la résolution de la crise dans le pays. "Haïti a besoin d'un projet social et d'un projet durable. Seuls les Haïtiens peuvent changer la situation. La solution durable ne se trouve pas ailleurs, et nous le savons parfaitement", fait-il remarquer.
Selon lui la destinée du pays " est entre nos mains en tant qu'acteurs politiques et en tant que citoyens haïtiens.
Si nous mettons de côté, dit-il, nos intérêts personnels et travaillons pour le bien d'Haïti, " les intérêts personnels et collectifs seront satisfaits et les problèmes structurels seront résolus une fois pour toutes", peut-on lire sur son compte X.
Rappelons que lors d'une conférence de presse le lundi 19 février écoulé, le professeur d'Université, avait appelé toutes les forces vives du pays à se mettre ensemble en vue de sortir Haïti de cette impasse politique et économique.
RTC
Radio Amitié 104.7 FM
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