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Biden impose des limites à l'asile face à l'afflux de Cubains, d’Haïtiens et de Vénézuéliens à la frontière mexicaine


Ce mardi, le président américain Joe Biden a annoncé de nouvelles mesures pour restreindre l'accès à l'asile aux États-Unis en réponse à une augmentation significative des arrivées de migrants en provenance de Cuba, du Venezuela et d'Haïti. Cette décision intervient alors que le nombre de traversées illégales à la frontière américano-mexicaine atteint des niveaux records.


Depuis la fin de l'ordre d'expulsion "Title-42", les migrants de ces pays ont afflué vers la frontière, espérant obtenir une entrée plus facile aux États-Unis. Cependant, avec cette nouvelle politique, le gouvernement fédéral interdira aux personnes traversant illégalement de demander l'asile dès que les autorités de l'immigration enregistreront une moyenne quotidienne de 2 500 rencontres à la frontière pendant une semaine consécutive. Ceux qui tenteront de franchir la frontière à ce moment-là seront soit renvoyés dans leur pays d'origine, soit retournés au Mexique, à moins qu'ils ne disposent d'une autorisation préalable ou ne remplissent certaines exceptions.


Les responsables de l'administration ont expliqué que ces mesures sont nécessaires en raison de l'inaction du Congrès face à la crise migratoire et de la surcharge des capacités de gestion des autorités fédérales. Ils ont souligné que la nouvelle politique permettra de traiter et de renvoyer plus rapidement les migrants illégaux, réduisant ainsi la pression sur les ressources disponibles.


Ces restrictions ne seront pas permanentes. Elles seront levées deux semaines après que le département de la Sécurité intérieure aura constaté que le nombre de rencontres quotidiennes est retombé à une moyenne plus gérable de 1 500 ou moins pendant sept jours consécutifs.


La politique affectera principalement ceux qui tentent de traverser la frontière illégalement. Ces migrants seront soumis à des procédures d'expulsion accélérées, mais auront la possibilité de passer une "interview de peur crédible" s'ils affirment craindre de retourner chez eux en raison de persécutions ou de tortures. Les normes pour prouver une "probabilité raisonnable de persécution ou de torture" seront plus strictes que celles actuellement en vigueur.


Cependant, les migrants qui prennent rendez-vous via l'application mobile CBPOne pour présenter leur demande d'asile ne seront pas concernés par la limite quotidienne de 2 500. De plus, cette limite ne s'applique pas aux résidents permanents légaux, aux détenteurs de visas, aux mineurs non accompagnés, aux personnes nécessitant une urgence médicale ou faisant face à une menace pour leur vie, et aux victimes de la traite des êtres humains.


Cette annonce intervient en pleine année électorale, où l'immigration est un sujet central du débat politique. Le président Biden fait face à des critiques tant de la part des défenseurs des droits des immigrés que des républicains pour sa gestion de la crise migratoire.


Les défenseurs des droits des immigrés ont exprimé leur déception face à cette nouvelle politique, arguant qu'elle met en danger les migrants et empêche certains demandeurs d'asile légitimes de chercher refuge aux États-Unis. Amy Fischer, directrice des droits des réfugiés et des migrants chez Amnesty International USA, a déclaré que ces mesures violent les droits humains et les lois internationales sur les réfugiés.

PLR

Radio Amitié 104.7 FM

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