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Avant projet de Constitution : un membre du Comité de pilotage qualifie de "mauvaise fois" les prétendues inquiétudes exprimées par le CPT

  • Photo du rédacteur: Amitié FM
    Amitié FM
  • 17 mai
  • 2 min de lecture

Le Secrétariat général de la Présidence a vivement interpellé le Comité de pilotage pour son "silence inquiétant" concernant l'avant-projet de Constitution, dont le référendum était initialement prévu le 11 mai 2025. Dans un courrier officiel daté du 12 mai, il déplore l'absence totale de communication sur l'état d'avancement de ce dossier pourtant crucial pour la transition politique.


"Ce silence soulève des interrogations quant à la transparence", insiste la Secrétaire générale Marie Élisabeth Joseph Haddad, reflétant les tensions croissantes autour d'un dossier qui cristallise les attentes démocratiques. Ces révélations interrogent sur la capacité des institutions à mener à bien cette réforme majeure dans un climat apaisé.


Une seconde missive adressée au PNUD à la même date, réclame un "état des lieux détaillé des dépenses engagées" par le Comité, soulignant la nécessité de "transparence dans l'utilisation des ressources". Cette demande cadrée vise à éclairer les implications financières de la Conférence nationale, présentée comme déterminante pour l'avenir institutionnel du pays.



*"De la mauvaise fois pure et simple" selon un membre du Comité de pilotage*



En réponse à ces sollicitations, un membre du Comité de pilotage contacté par notre rédaction et requérant le couvert de l'anonymat, a fustigé une telle démarche qu'il qualife "de mauvaise foi" alors que les deux institutions sont en plein travail. Selon lui, un avant projet de constitution avait bel et bien été produit et adopté par le Comité de pilotage. Celui-ci, a-t-il poursuivi, attend d'être acheminé au Conseil Présidentiel de Transition qui pour l'heure, se concentre uniquement sur la célébration du 222e anniversaire du drapeau.


Quant aux inquiétudes relevant des dépenses effectuées, la personne en question a précisé qu'ils ne sont pas des comptables de deniers publics ni ordinateurs affirmant que les fonds alloués aux travaux du Comité sont exclusivement gérés par le Secrétariat de la Présidence et le PNUD.


Cette situation révèlent des dysfonctionnements préoccupants entre les différentes structures impliquées dans ce processus constitutionnel. Alors qu'aucune nouvelle date référendaire n'a été annoncée, le flou persiste tant sur le calendrier que sur le contenu final du projet de loi fondamentale.

PLR

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