AJH exprime sa profonde inquiétude face à la montée de la violence exercée par les gangs à Mirebalais, où deux journalistes sont portés disparus
- Jeff Rinvilien
- 7 avr.
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L’Association des journalistes haïtiens (AJH) exprime sa profonde inquiétude face à la montée de la violence exercée par les gangs à Mirebalais, où deux journalistes sont portés disparus depuis le lundi 31 mars 2025.
Ces disparitions surviennent dans un contexte de terreur qui menace la liberté de la presse en Haïti.
Jean Christophe Collègue, ancien correspondant de la Voix de l’Amérique (VOA), est l’un des journalistes disparus. Sa résidence a été incendiée, et depuis, ses proches n'ont reçu aucune nouvelle.
Par ailleurs, une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux montre Israël Roger Claudy, correspondant de Radio Ginen, et son frère, enlevés par des gangs qui les ont identifiés à tort comme des membres de la Brigade de sécurité des aires protégées (BSAP).
Ces événements tragiques soulignent l'extrême danger auquel sont confrontés les journalistes dans le pays.
L'AJH déplore que les offensives des gangs armés aient également ciblé les journalistes et les médias.
Dans la nuit du 12 au 13 mars, à Port-au-Prince, des criminels de la coalition « Viv Ansanm » ont vandalisé la radio Mélodie FM et incendié les locaux de radio-télévision Caraïbes, illustrant ainsi l'ampleur de la menace qui pèse sur la presse.
Face à cette situation alarmante, l’AJH appelle à une mobilisation urgente des autorités haïtiennes pour protéger les journalistes et les médias.
L’association rappelle que chaque journaliste assassiné ou porté disparu, chaque média vandalisé ou incendié, constitue une attaque frontale contre la démocratie. Elle exige des actions concrètes de la part des autorités, plutôt que de simples promesses, et souligne que la liberté de la presse est un pilier incontournable pour sortir Haïti du chaos.

Fritz Laventure
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