Edgar Leblanc-Fils, président du Conseil Présidentiel de Transition en Haïti, devrait se rendre à New York pour participer à la 79e session de l'Assemblée Générale des Nations Unies. Cependant, un coup de théâtre vient assombrir sa participation : les États-Unis ont refusé de lui accorder des agents de sécurité.
Selon des sources diplomatiques, cette décision est liée au scandale de corruption qui éclabousse trois conseillers clés du Conseil Présidentiel, à savoir Louis-Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin. Les Nations Unies estiment que ce scandale compromet le processus de transition en Haïti, ce qui a mené à une méfiance internationale accrue. En conséquence, les États-Unis considèrent que cette affaire nuit à la crédibilité des représentants haïtiens et empêche une distinction claire entre les conseillers intègres et ceux impliqués dans des malversations.
Ce refus de protection marque un nouveau rebondissement dans les tensions entourant la transition politique haïtienne, déjà affaiblie par l'exigence de la CARICOM de remplacer Louis-Gérald Gilles et consorts dans les plus brefs délais.
PLR
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