top of page
Photo du rédacteurAmitié FM

Affaire BNC-CPT : le Parquet de Port-au-Prince demande au doyen du TPI de désigner un juge pour mener l'Instruction

Le tribunal de première instance de Port-au-Prince est sur le point de lancer une enquête judiciaire visant plusieurs membres influents du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). À la suite du rapport accablant de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), le commissaire du gouvernement, Lionel Constant Bourgoin, a saisi le doyen Bernard Sainvil, lui demandant de désigner un juge d'instruction pour faire la lumière sur des accusations de corruption passive impliquant Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin.


Cette demande formelle marque le début du processus judiciaire, à travers lequel un juge désigné sera chargé de vérifier la validité des accusations et de déterminer s'il existe des preuves suffisantes pour inculper ces conseillers. Le rapport de l’ULCC accuse ces membres du CPT d'abus de fonction et de versement de pots-de-vin, en se basant sur la loi de 2014 relative à la lutte contre la corruption en Haïti. D’autres personnalités, telles que Raoul Pascal Pierre-Louis et Lonick Léandre, sont également ciblées pour corruption active et entrave à la justice.


L’affaire, déjà largement médiatisée, a pris une nouvelle ampleur avec la pression croissante de la société civile et des responsables politiques, qui exigent la démission des conseillers impliqués avant que la justice ne suive son cours. Malgré ces appels, les trois conseillers continuent de nier en bloc les allégations formulées à leur encontre.


Ce scandale met en lumière l’un des dossiers de corruption les plus sensibles du moment, et l’évolution de cette enquête pourrait avoir des répercussions importantes sur l’image et la stabilité du CPT, à un moment où Haïti fait face à de nombreux défis socio-économiques.

PLR

6 vues0 commentaire

Comments


bottom of page