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Élections en 2025 : Me Michel André défend l'engagement pris par Ariel Henry à la CARICOM

L'engagement pris par le Premier ministre Ariel Henry d'organiser les élections au plus tard en août 2025 soulève des remous au sein de la société. Pour dissiper toute inquiétude y afférant, Me Michel André a défendu le bien-fondé de cet engagement compte tenu du contexte actuel.

Le Premier ministre haïtien Ariel Henry a accepté d'organiser les élections générales dans le pays au plus tard le 31 août 2025. Cette déclaration rapportée le mercredi 28 février par le Premier le ministre des Bahamas, Philip Davis, à été faite à l'issue du 46e sommet de la Communauté des Caraïbes.


Face aux remous soulevés par les dires du PM haïtien, Me Michel André, allié sûr du pouvoir et signataire de laccord du 21 décembre, a défendu du bec et des ongles, sur les ondes de Magik 9 ce jeudi matin, la volonté de bien faire qui caractérise cet engagement.


Selon Me André Michel, l'échéance que Ariel Henry s'est fixée s'avère idéale et ce, pour plusieurs raisons. De son avis, des actions préalables doivent être posées avant d'arriver aux élections. Il a cité comme exemple la formation d'un gouvernement d'unité nationale, la résolution du problème de l'insécurité à travers le déploiement prochain de la Mission multinationale de soutien à la Sécurité, la signature d'un accord politique entre les différents acteurs, la formation du conseil électoral provisoire et la réforme constitutionnelle.


Engagement non respecté, Me André fait le point

Dans l'accord du 21 décembre, les signataires, notamment le Premier ministre, avaient prévu d'organiser des élections en 2023. Rien n'a pu être respecté, compte tenu de la situation qui prévalait et prévaut encore dans le pays. À cette question, l'homme de loi a défendu la bonne foi qui avait animé le chef du gouvernement de respecter cet engagement. Toutefois, la situation sécuritaire a eu le dessus en dépit de ses nombreux efforts, a-t-il regretté.


"L'accord du 21 décembre conditionnait la tenue des élections par l'existence d'un climat sécuritaire propice. Les signataires s'étaient tous mis d'accord sur ce point précis. Et on l'a tous vu, en 2023, on ne pouvait pas organiser d'élections équitables dans les conditions que nous connaissions. Sinon, ce serait livré le pouvoir aux bandits", a-t-il justifié.

PLR

Radio Amitié 104.7 FM

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