André Michel et Emmanuel Manard évoquent, suivant leur position, les raisons pour lesquelles les négociations ont échoué.
Ce n'est plus un secret caché dans une boîte de pandore : les négociations politiques reprises depuis le 06 décembre dernier sous les auspices du groupe des Personnalités Éminentes de la Communauté Caraïbéenne ont connu un échec cuisant. D'aucuns le redoutaient. Parallèlement, des signataires de la déclaration de l'accord du 21 décembre et ceux de la déclaration de Kingston cherchent à expliquer, à leur manière, les causes de ce nouvel échec.
Pour André Michel du consensus du 21 décembre réputé proche du pouvoir, tout s'explique par l’intransigeance des compatriotes de l’opposition, leur volonté de prendre tout le pouvoir sans aller aux élections et leur obsession à renverser le Premier Ministre Ariel Henry.
"Pour le Consensus du 21 Décembre, nous avons besoin d’une entente politique minimale pour la mise en place d’un Gouvernement d’Union Nationale sous le leadership du Premier Ministre Ariel Henry, la Formation d’un CEP crédible et l’élargissement de l’HCT dans sa composition et ses attributions.Les perspectives sont claires,nous devons continuer le dialogue inter-haitien et prendre des dispositions pour aller aux élections en vue de donner la parole au Peuple Haïtien qui choisira ses dirigeants en toute liberté", peut-on lire dans une prise de position de André Michel, point focal du groupe de 21 décembre.
Par conséquent, Me André qui remercie le groupe des personnalités Éminentes de la Communauté Caraïbéenne de leur sacrifice, demande au Premier ministre Ariel Henry d'assumer ses responsabilités car il faudra profiter de la Force multinationale pour organiser les élections le plus vite possible.
Tous ne cherchaient pas une solution qui soit favorable au peuple
Signataire de la déclaration de Kingston, Emmanuel Médard, représentant de la Force Louverturienne Réformiste se montre tranchant : tous les participants ne cherchaient pas une issue au bénéfice de la population.
"Les discussions n'ont pas permis de conclure aucun accord. Il est certain que tous les participants ne cherchaient pas une issue au bénéfice de la population et n'ont
pu s'élever à la dimension du rêve des ancêtres pour notre Patrie", regrette l'ancien directeur général de l'Office national d'Assurance-vieillesse.
"Se parler est nécessaire mais le dialogue des sourds est un leurre", tranche-t-il.
PLR
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